Ce qu’est la maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer  est une maladie neurodégénérative (perte progressive de neurones) incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. C’est la cause la plus fréquente de démence chez l’être humain.

Les maladies avec perte cognitive, dont l’Alzheimer affectent 564 000 Canadiens.

Le point commun entre l’Alzheimer, le Parkinson, l’autisme et la sclérose en plaques de même que de nombreuses autres pathologies neurologiques est l’inflammation qui commencerait dans l’intestin pour ensuite atteindre le cerveau.

Différents mécanismes physiologiques ont été étudiés pour expliquer l’augmentation des cas  d’Alzheimer.  

 

45%: L’augmentation du risque d’être atteint d’une maladie cognitive si vous fumez

65% : des Canadiens ayant reçu un diagnostic après l’âge de 65 ans sont des femmes

 

Causes possibles

Il y a au moins sept pistes en recherches des causes et appliquées en pratique:

  • Un intestin poreux (en anglais, « Leaky gut »)
  • Les sucres, le gluten, la caséine et les AGE (Sous-produits avancés de glycation, comme la viande grillés, les huiles qui sont surchauffées et qui fument et les sucres caramélisés, dont le pain grillé calciné)
  • La présence de bactéries ennemies qui sont composées de LPS (lipopolysaccharides, des gras et des sucres)
  • Les ROS ou espèces réactives d’oxygène qui produisent des radicaux libres provoquant des dommages et donc de l’inflammation
  • Les contaminants environnementaux dont le plomb, l’aluminium, les pesticides et les retardateurs de flammes
  • Les plaques amyloïdes (Alzheimer)
  • Trouble mitochondrial (Alzheimer et Parkinson)
  • Corps de Lewi (Parkinson et démence imitant l’Alzheimer)

Le lien intestin-cerveau

Un intestin poreux ne protège plus l’organisme des pathogènes et molécules alimentaires partiellement digérés. Il en va de même pour la barrière hémato-encéphalique censée protéger le cerveau. Ces deux remparts de défense peuvent flancher lorsque les intestins sont soumis à des molécules pro-inflammatoires à répétition: gluten, sucres raffinés, farines raffinées, gras surchauffés, hydrogénés et/ou trans, protéines animales grillées et aliments allergènes pour la personne.

L’augmentation de LPS, une molécule composée de gras et de sucres qui protègent certaines bactéries qui se retrouvent dans nos intestins. Ces bactéries peuvent voyager jusqu’au cerveau compte tenu de l’intestin et de la barrière sang-cerveau poreux.

Et dans le cerveau?

Les mitochondries sont les usines de production d’énergie dans nos cellules. Elles ont besoin d’oxygène pour fonctionner de façon optimale. Il en va de même pour nos cellules du système nerveux; les neurones.

Les plaques amyloïdes sont formées de dépôts denses d’une protéine – la bêta-amyloïde-, se déposent entre les neurones et se concentrent surtout dans des zones du cerveau comme l’hippocampe, siège de la mémoire.

La bêta-amyloïde va influencer les sites de recapture de l’acétylcholine en diminuant la transmission synaptique.

Elle va aussi moduler la disponibilité de l’acétylcholine via une diminution d’efficacité de la mitochondrie.

« De plus les mitochondries corrompues vont produire des radicaux libres qui vont endommager le neurone. »

La b-amyloïde va réduire l’activité de l’enzyme qui fabrique de l’acétylcholine. L’acétylcholine est responsable de la mémorisation.

Les ROS favorisent l’inflammation qui développent de troubles mitochondriaux (qui vont eux-mêmes en produire plus de radicaux libres) et des plaques amyloïdes. C’est peut-être une réaction de réparation du corps semblable au scénario des plaques d’athéromes formées de cholestérol dans les artères. Les plaques amyloïdes se déposeraient sur les parois des vaisseaux sanguins qui sont abimés par des molécules pro-oxydantes comme l’excès de sucre sanguin et d’insuline circulant.

Les solutions novatrices

  • Changements alimentaires: diète hypotoxique et anti-inflammatoire
  • Réparation de la membrane intestinale trop poreuse
  • Probiotiques spécifiques
  • Antioxydants spécifiques pouvant passer la barrière hémato-encéphalique
  • Bons gras dont certains acides gras omégas, les acides gras à chaîne moyenne et les phospholipides dont la lécithine (phosphatidylcholine)
  • Modulation du stress: méditation Pleine conscience
  • Développement de la mémoire spatiale par Dr V. Bobhot

En résumé, il est possible de soulager ou prévenir la maladie en fonction des facteurs de risques et habitudes de vie de la personne.

Bonne prévention!