La psycho-neuro-endocrino-immunologie (PNEI)

La PNEI ou l’approche neuro-endocrino-métabolisme (NEM)  favorisent  la compréhension de l’interconnection et communication entre ces systèmes d’autorégulation. Le métabolisme est ici vu au sens large et couvre les systèmes immunitaires, de détoxification et de production d’énergie.

Ces systèmes de contrôle sont à la fois complexes et interreliés au point où une action sur un système aura une conséquence positive ou négative sur les autres.

Si nous partons d’un problème de fatigue des surrénales -qui est souvent le point de départ avec les problèmes du système gastro-intestinal/microbiote- nous pourrons mieux comprendre son impact sur les autres systèmes glandulaires: pancréas, thyroïde, gonades (ovaires et testicules).

Fatigue surrénalienne et hypofonctionnement de la thyroïde

La fatigue surrénalienne, par exemple, peut déclencher une hypothyroïdie et aggraver une hypothyroïdie primaire existante. Les symptômes d’une hypothyroïdie secondaire sont très similaires, voire identiques et résultent d’une faible fonction thyroïdienne causée par le dysfonctionnement d’un autre système organique.

La fatigue surrénalienne est peut-être la cause la plus fréquente de l’hypothyroïdie secondaire, tant sur le plan clinique que subclinique. Une faible fonction surrénalienne entraîne souvent une faible fonction thyroïdienne, qui se manifeste classiquement par un faible taux de T4 libre, un faible taux de T3 libre, un taux élevé de TSH et une faible température corporelle. Heureusement, l’hypothyroïdie secondaire peut être inversée lorsque le problème de fond sous-jacent (comme la fatigue surrénalienne) est résolu. 

Lorsque les surrénales sont épuisées, leur capacité à gérer le stress associé aux fonctions corporelles normales et aux besoins énergétiques est souvent compromise. Pour favoriser la survie, les surrénales forcent une régulation à la baisse de la production d’énergie. En d’autres termes, le corps subit une régulation négative du métabolisme pour ralentir afin de conserver l’énergie. Le corps a besoin de se reposer. Une production d’énergie plus faible réduit la charge de travail du corps. 

Les symptômes d’hypothyroïdie

• Je suis fatiguée, léthargique
• J’ai les mains et les pieds froids
• J’ai besoin de beaucoup de sommeil pour fonctionner
• Je prend du poids même si je mange peu ou avec un régime faible en calories
• Je souffre de transit intestinal lent et de constipation
• Je vis des états dépressifs et un manque de motivation
• J’ai des maux de tête le matin qui disparaissent au fil de la journée
• Mes cheveux et sourcils sont minces et fragiles
• J’ai la peau et le cuir chevelu secs

Fatigue surrénalienne et hypoglycémie

En cas de fatigue surrénalienne, les symptômes d’hypoglycémie sont le plus souvent subcliniques. Cela signifie que la personne présente des symptômes d’hypoglycémie clinique même si la glycémie est invariablement supérieur à 3.3 mmol/l. Leur glycémie à jeun et leurs tests de tolérance au glucose sont généralement normaux. Les médecins conventionnels qui ne connaissent pas l’influence des surrénales passeront à côté de cela.

Le schéma ci-dessous montre comment la fatigue surrénale contribue aux symptômes de l’hypoglycémie. Par rapport à une personne normale ou même à une personne dont le contrôle de l’insuline est compromis, les personnes souffrant de fatigue surrénalienne ont tendance à présenter des symptômes d’hypoglycémie, même si la glycémie se situe dans la plage normale. Ce phénomène est cliniquement évident.

Après un repas, les personnes souffrant de fatigue surrénale avancée ont tendance à voir leur taux de glycémie descendre plus rapidement sous le seuil des symptômes hypoglycémiques (HST) que la normale. Cela déclenche des symptômes d’hypoglycémie tels que l’irritabilité et la fatigue. Plus la fatigue surrénale est avancée, plus la courbe de la glycémie est décalée vers la gauche. Par conséquent, le délai entre la fin d’un repas et l’apparition des symptômes de l’hypoglycémie est raccourci.

L’épuisement des surrénales et l’équilibre des hormones sexuelles

Rappelons que lorsque vos surrénales doivent sans cesse augmenter leur production de cortisol, elles finissent par se dérégler. Cela conduit au syndrome de fatigue surrénalienne (SFS).

Suite à un stress chronique, la pré-hormone (prégnénolone) se transforme en  cortisol au détriment de la production d‘œstrogènes et de testostérone. Il est donc primordial de retrouver un équilibre neuro-hormonal et métabolique global en modulant son stress afin de retrouver un équilibre  pour les hormones sexuelles.

Les symptômes de l’épuisement des surrénales en lien avec un déséquilibre des hormones sexuelles

• fatigue
• prise de poids
• anxiété
• dépression légère
• brouillard mental
• syndrome prémenstruel
• infertilité
• baisse de la libido
• diminution de l’immunité
• hypoglycémie
• envies de sel et de sucre
• perte de cheveux
• peau sèche
• palpitations cardiaques

Les fondements de la santé

L’alimentation hypotoxique et anti-inflammatoire avec des superaliments frais et biologiques

On peut réquilibrer nos systèmes neuro-hormonal en donnant à l’organisme ce dont il a besoin pour produire des neuro-hormones et éviter de développer un terrain inflammatoire. Pour un système nerveux et hormonal en santé, on a besoin de beaucoup de nutriments provenant d’une alimentation diversifiée, fraîche et si possible biologique; légumes vert feuillus à profusion, noix et graines, protéines de bonnes qualité, glucides riches en nutriments (quinoa entier, riz brun, millet, etc) et bons gras dont celui des poissons gras.

Les micronutriments dont le système neuro-hormonal a besoin:

• Vitamines du groupe B (ou complexe B)
  • surtout B6, B9 et B12
• Vitamine D
• Sélénium
• Zinc
• Iode
• Oméga 3
• et du cholestérol provenant de bons gras (mais surtout de sa synthèse par le foie)!
  • acides gras monoinsaturés (olive, avocat) et polyinsaturés (poissons, lin)
• Antioxydants (pour protéger ces bons gras)
  • vitamine C, E et sélénium
• Éviter les aliments proinflammatoires
  • grains contenant du gluten (blé, orge, seigle, avoine)
  • produits laitiers
  • diminuer les sucres naturels (miel, sirop d’érable, sucre de canne, mélasse) et éliminer les sucres transformés (saccharose, sucrose, fructose) et les glucides simples (pain et riz blanc, pommes de terre pilées)
  • aliments transformés et «préparés» ou brûlés (chips, frites, caramel, viandes sur Barbecue, toast brûlé)

NaturaMed offre un accompagnement naturopathique alimentaire optimal et personnalisé (kinésiologie) pour un équilibre neuro-endocrino-métabolique.

Des exercices lents et coordonnés à la respiration lente et profonde pour l’équilibre neuro-hormonal

Un élément unique des interventions psychocorporelles comme le Qi-gong, la cohérence cardiaque et la Pleine conscience par rapport aux exercices typiques d’intensité faible à modérée est l’inclusion d’une respiration lente et profonde en synchronisation avec les mouvements d’exercices lents. La respiration lente est connue pour avoir un effet équilibrant sur le système nerveux autonome via une activation parasympathique accrue. La respiration lente et profonde stimule les signaux inhibiteurs induits par l’étirement et hyperpolarise les courants propagés dans les cellules, ce qui entraîne la synchronisation des éléments neuronaux du cœur, des poumons, du système limbique et du cortex.

La respiration lente renforce également l’activité vagale, ce qui entraîne une réduction de l’éveil psychophysiologique et une diminution de l’activité sympathique et des réponses au stress, et elle est associée à une réduction de la gravité des symptômes du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) ou tout stress chronique résultant d’un traumatisme.

Il existe une approche, le Qi-Cohérent-Conscience Plein air ou Qi-Pleine conscience-plein air, qui combine ces approches pour une connection neuro-hormonale plus efficace et plaisante!  Des ateliers sont donnés régulièrement par NaturaMed. Surveillez nos prochaines activités dans Événements.