Prévenir la maladie de Crohn
Symptômes et traitements du Crohn par l’alimentation et un changement de mode de vie
La maladie de Crohn est une maladie auto-immune, inflammatoire et chronique du système digestif. Elle est à différencier du syndrome du colon irritable. Elle déclenche des douleurs abdominales, de la diarrhée, des ballonnements, des ulcères intestinaux, une perte de poids et des selles parfois sanguinolentes.
La ou les causes de cette maladie ne sont pas connues, même s’il semble qu’il y a un facteur héréditaire et un problème avec le système immunitaire. Il n’y a donc pas de traitement curatif définitif, seulement des traitements pour soulager le malade et limiter les poussées de la maladie qui peuvent la mettre en rémission.
Approches naturelles
Il est essentiel de réviser l’alimentation et d’embrasser la charge émotive d’un stress post-traumatique en lien avec un évènement qui a pu survenir dans le passé.
Ainsi, apprendre à faire face à ses fantômes du passé accompagné d’un thérapeute est souvent une excellente idée à mettre en application pour favoriser un travail de guérison en amont.
Les médecines énergétiques comme l’homéopathie et l’acupuncture et d’autre part l’aromathérapie, peuvent aussi favoriser l’arrêt de l’inflammation.
Alimentation sur mesure
Évitez les aliments raffinés et transformés
Les sensibilités alimentaires varient d’un patient à l’autre, mais comprennent généralement des aliments épicés et frits, des aliments raffinés comme le pain blanc et les pâtes alimentaires, Les boissons gazeuses, l’alcool et la caféine.
Les produits à base de blé (gluten), les céréales telles que le maïs et l’avoine, les produits laitiers, le porc, les oignons et les levures ont également tendance à aggraver les symptômes de Crohn.
Limiter les produits laitiers
De nombreuses personnes atteintes de Crohn constatent des problèmes gastro-intestinaux tels que diarrhée et douleurs abdominales après consommation de produits laitiers.
En effet, certaines personnes atteintes de Crohn sont également intolérantes au lactose, ce qui signifie qu’elles ne peuvent pas digérer le sucre du lait (lactose) dans les produits laitiers.
Limiter les fibres d’aliments crus
Soyez prudent avec les aliments riches en fibres, y compris les fruits et les légumes crus. Pour certaines personnes souffrant de la maladie de Crohn, consommer de grandes quantités de fibres, en particulier de fruits et légumes crus, peut être trop difficile à gérer pour leurs systèmes compromis.
Ne bannissez pas complètement vos fruits et vos légumes, mais consommez-les cuits chaque fois que cela est possible. Certaines personnes atteintes de Crohn réagissent au brocoli, chou-fleur, chou, noix, graines, maïs et au maïs soufflé.
Tenir un journal alimentaire peut vous aider à voir ce qui fonctionne et ce qui aggrave le Crohn. De cette façon, vous ne supprimez pas inutilement un aliment sain (par exemple, le brocoli) de votre alimentation.
Prébiotiques au menu!
Augmenter la consommation de prébiotiques: consommer davantage de prébiotiques, une forme particulière de fibres alimentaires qui favorise la croissance de bactéries saines (microbiote et probiotiques).
Les aliments prébiotiques comprennent des aliments comme les asperges, les bananes, le miel et l’avoine, qui constituent tous un excellent complément à tout régime alimentaire contre la maladie de Crohn.
Cependant, comme il s’agit d’un type de fibre, il est important de surveiller vos réactions et de prêter attention à ce que vous ressentez.
Si certains aliments prébiotiques, ou des aliments riches en fibres, sont à l’origine des symptômes, essayez de remplacer d’autres aliments jusqu’à ce que vous trouviez ce qui fonctionne.
Mangez des plus petits repas
Si vous souhaitez éviter une poussée de la maladie de Crohn, il est préférable d’arrêter de surcharger votre corps avec des repas trop volumineux.
En effet, en mangeant de plus petits repas, vous réduisez le stress sur le tractus gastro-intestinal. Cela peut aider à réduire certains symptômes de ballonnements, de gaz et de crampes.
Vous pouvez essayer de manger des repas plus petits plus souvent pour aider à l’absorption des nutriments.
Buvez suffisamment de liquide
Il est possible de perdre beaucoup de liquide en raison de diarrhées fréquentes. Assurez-vous de boire au moins 8 verres de 240 ml (8 oz) d’eau pure par jour. Les tisanes sans caféine, le bouillon d’os et le kombucha sont également de bons choix. En effet, ils contiennent des électrolytes, des acides aminés et des probiotiques.
Enfin, évitez les édulcorants artificiels, surtout le sucralose (Splenda), car plusieurs études démontrent un lien avec l’aggravation des symptômes inflammatoires.
Suppléments à considérer
Une approche antiinflammatoire est essentielle:
- Alimentation antiinflammatoire excluant le sucre et les glucides raffinés, les produits laitiers et les grains/céréales à gluten (SABOTEK)
- Plantes antiinflammatoires, dont le curcuma fermenté et biologique
- Micronutriments thérapeutiques combinés à des plantes antiinflammatoires qui vont soutenir la personne en phase inflammatoire aigüe
- Fibres de type gomme de guar
- Probiotique-levure comme le Boulardii
- Symbiotiques comme 35 souches de bactéries-levures (Kéfi-Soy du kéfir-kombucha)
- Modulation du stress, car le stress crée de l’inflammation
Au final
En bref, les maladies inflammatoires intestinales sont plurifactorielles et pour les soulager, il est essentiel d’enlever tout ce qui crée de l’inflammation autant au plan alimentaire que psychologique et de s’assurer qu’elle aura tous les éléments nécessaires à sa nutrition.
Le stress et la charge émotive sont essentiels à considérer dans l’équation du mieux-être et possiblement de la rémission du Crohn.
Références:
Les symbiotiques pour les maladies inflammatoires intestinales
Crohn et alimentation végétarienne
Effects of Non-Starch Polysaccharides on Inflammatory Bowel Disease
Je suis en attente pour passer un test. Je vis un gros stress depuis maintenant presque 7 ans. Est-ce que ça peut être la cause?
La relation entre le stress et une activation d’une phase aigüe de Crohn est démontrée depuis plus de 30 ans.(https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2038047/). Le stress est un des facteurs, mais pas l’unique cause.